L’histoire de la coquille Saint-Jacques
Pêchée dès le Moyen-Âge, la Pecten Maximus devient vite le symbole des Pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.
La petite noix ronde aux reflets nacrés, emblème de la Baie et du pèlerinage est autant choyée des chefs à qui elle promet des plats raffinés que des pêcheurs eux-mêmes. Ce mollusque bivalve vit essentiellement dans les espaces sablonneux. Il se nourrit exclusivement de plancton. Sa taille commerciale minimum est de 11 cm.
Spécificité de ce gisement naturel : La coquille Saint-Jacques de la Baie de Saint-Brieuc est blanche d’octobre à mars et non coraillée.
On pêche plus de 5 700 tonnes de coquilles Saint-Jacques depuis les ports d’Erquy, Loguivy-de-la-Mer et Saint-Quay-Portrieux. Cela représente quasiment la moitié de la production française. Avec ses 150 000 hectares, le gisement naturel de la Baie de Saint-Brieuc est classé. Il demeure ainsi la zone la plus productive au niveau national.
La coquille Saint-Jacques compte parmi les meilleurs et les plus raffinés des coquillages. Sa pêche est très courte (2 sorties par semaine de 45 minutes chacune). Elle est très surveillée de façon à préserver le gisement.