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C’est une série de photos pleines de contrastes. Des tons sombres, assez forts pour un premier plan très découpé sur un arrière-plan en demi-teintes et en douceur. Notre regard se fixe sur le premier plan puis, nous avons une envie très naturelle de chercher à voir ce qui se cache derrière. Nous scrutons l’arrière-plan pour être en mesure de définir plus précisément le lieu.

Il ne faut pas s’arrêter au premier regard

Paysages dans la brume est une analogie avec la vie telle que nous la connaissons, avec sa brutalité et sa douceur. Ce que l’on voit d’abord au premier plan, c’est ce qui marque l’esprit, ce qui nous “brutalise” par son aspect net et tranchant. Mais en examinant de plus près, cette dureté est composée d’une infinité de ramifications, une dentelle fragile.
Quand on examine les arrière-plans et, plus on s’éloigne dans les plans successifs et moins il y a de détails, d’intérêt. Plus la vision est fade. Alors on revient au premier-plan et on lui trouve une beauté délicate.

Déclinaison avec l’environnement

Le monde qui nous entoure est ainsi fait, comme ces paysages dans la brume. Chacun y trouve ce qu’il cherche ou au contraire est déçu de ce qu’il découvre. Nous comparons ce que nous avons près de nous avec ce que nous percevons au loin. Ce qui est éloigné nous paraît plus riche, plus varié, plus intéressant. Notre imagination crée ce que nous ne pouvons discerner. Il faut prendre le temps d’examiner, d’analyser et de comparer vraiment. Entre réel et imaginaire, il faut faire la part des choses. Rien n’est parfait mais tout a un intérêt, un sens. Les extrêmes, l’une sans l’autre n’auraient pas de valeur. Un monde constitué de variétés est nécessaire pour que l’on puisse s’y intéresser.

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